dimanche 27 juin 2010

La piazza estivale. Nous évoquons l'entrée nue dans l'arène, comme une mise en scène du dépouillement. Mais je n'ai jamais vu de piazza et nous parlons plutôt de la surface, comme on le dit mieux en anglais : the outfit. Et après sous les vêtements la peau que j'imaginais nue, en t'écoutant à moitié. Je ne sais pas de quoi d'autre parler. Je pourrais m'étayer d'un prétexte de mot-clé journalier. Je ne parle jamais de littérature, non plus.

La peau nue qu'on déchire à pleines dents pour que la vérité cuise au soleil, c'était ce relent de viande qui berçait mes veillées. Mais la toile crevée des tentes ne fait que rendre le vide au vide. Or le vide, moi j'aurais voulu pouvoir le toucher, je sais, c'est bête. La nuit venue nous nous sommes affairés à combler tes orifices. Çà vaut ce que çà vaut, comme dit madame Michu.