dimanche 17 juillet 2011

Kiri dans le parking.

J'ouvre la canette "à la demande populaire", comme on dit en politique, comme on dit aux mariages religieux à l'ennui profond: "Tiens, Kiri, j'avais peur qu'on s'ennuie, alors je t'ai apporté des bonbons. Ils sont de la marque Taz'". Euh... Cousin Kiri a un beau costard pour une fois, c'est bien quand il se soumet un minimum aux convenances, il maintient les liens que nous avions établis avec ses parents, ces bons bourgeois. Tonton Kiri a caché sa bouteille sous sa chaise, ça fait médire papa qui répète: "Laissons ce crétin boire, nous, nous savons vendre ce que nous avons. Mes enfants, si vous ne faites pas ce que je dis, vous finirez comme lui: sans foi et sans bénéfices".

Kiri s'en fout, il n'est plus seul aux mariages: il se permet d'y être témoin, et d'inviter ses potes. Sinon il ne vient pas, ou alors il part vite. Regarde distraitement les manoeuvres des amiraux de l'hypocrisie générale. There must be some way outta here, said the joker to the thief. Attribue des notes techniques et des notes artistiques. Kiri se la pète. Mais Kiri assume. Il vous attend dans le parking, sa haine à la main, quand le lubrifiant sèche. Et puis oublie, bof, parce que personne ne vient que des émissaires et des médiateurs, fait chier, il est où Kaddafi en personne? Demain il faudra vivre mais j'ai la flemme de mourir
aujourd'hui. J'ai pas fini mon jeu vidéo...