samedi 22 janvier 2011

Premier de la classe.

Réécrire en semi-impro une des innombrables (improbables) chansons jetées en cours de route. C'est pas facile en écoutant du gypsy-punk.

Quand on est premier de la classe
On voudrait jeter ses lunettes
Aux pieds de la jolie brunette
Qui aime le roi de la montagne.

Papa m'a laissé à l'école
Comme une poste restante
Et pour une brune je tente
D'accumuler les heures de colle.

Je suis un premier de la classe
Je connais sur le bout des doigts
Les cours de la 4ème 3
Quinze-cent-quinze et Ménélas.

Mais je bégaye mes erreurs
Mon triste coeur bave aux brunettes
Je savais réciter de tête
En croyant apprendre par coeur.

Mes lunettes se sont perdues
Comme les 15 ans des brunettes
Dans les avions, les allumettes
Les outrages à la vertu.

Le regard flou et l'air hilare
Je suis le roi de la montagne
Et je parle de Charlemagne
Aux bons clients de l'épi-bar.

samedi 15 janvier 2011

J'ai grandi vers la gauche dans un monde privilégié où la boussole, pointant le Nord, montrait l'argent. Peu m'importe aujourd'hui je sais jouer des deux coudes, et je les lève plutôt que les poings. Depuis quelques années déjà. Mais les lendemains se font plus traînards. Jeter l'éponge dans la Javel des vieilles mouilles, remâchant les re-cuites.

samedi 8 janvier 2011

Gurney Halleck, guerrier-troubadour, lol.

Oncques bourrâtes bardas et Borat prout-prouts
Jusqu'aux amples vallées cultivées de légendes
Mages aux ombilics baignés du sang dragon
Fées comme fromages, oyez, Berthe aux grands pieds
De vigne vierge, Vania auto-tamponneuse, Berthe blanche
Qui longtemps contempla la coulée d'onguent, l'air con
Qu'habite un couplet d'Elmer Food Beat, ô varech
Oncques reine femme du soldat Gurney Halleck.

Gurney, lyre en main comme la hache
de Dieu,
Parle la poésie.

Switch of Salem.

Un switch suffit
Pour passer en mode egotrip soufi:
Juste moi et Dieu
Et une webcam au pieu
Va savoir
Si j'y suis
Coeur fou de basses, han
Sourire aux lèvres au réveil
Dans mon esprit insalubre
Un switch suffit
Une peau noire au goût de kulfi
Un arpège que jouait Dino
Avant son suicide
Au fusil à pompe
Dans la bouche
Je foule les tapis volants
De tout l'orgueil de mes babouches
Mon coeur est plus léger qu'une montgolfière
Tellement fort que mes doigts bloquent les claquements de portières
Yesterday my swagger humiliated my prayer
I just watched a Buffy trailer
And the so-called slayer
Had to be hoover damed to damper the flood in her diapers!
Yeah!
What?!
Skitskitsiktskit... Gimme a drink please.

Another drink, please.

Quand on aime on ne compte pas.

Chuis bourré!

Vous prenez la carte bleue?...

Switch is off, God damns when wants to play tough
Like a drunken German supporter upset by Dino Zoff
No boner, pas de bonheur, just a downer in the shower
Couldn't light fire with a flame thrower
My dick is an old African dictator
Still claiming "I've got the power"
When it really needs a defibrillator
Calm down, ease it up
Buzz cut it clean and shave that ZZ Top
Go to sleep, dream of her
Remember them others and their fancy offers
Wake up clean, twenty push-ups
Are for naturally unfit so I just muck
Health into an Irish coffee cup
And get fucked up
And kick the switch back on
I'm too drunk to fuck life but confidence is my strap-on!
PullUpPullUpPullUp! Selectah!

Cheetah t'invite à faire goûter ton nectar
Certains t'ont promis la Lune mais Cheetah représente 67 hectares
Si toi dit non, Cheetah pas content
Toi compris, femelle? hun? Cheetah descend Yves montant!
Si Patrick bru elle, Cheetah, lui, bru vous tous!
Cheetah mange du ramb'toutouz!

jeudi 6 janvier 2011

Marilou.

Cette ispice di counnasse au fond du trou
Nous faisait bander comme des barreaux d'échelle
Mais tout a un prix quand on paie en monnaie de singe
Et on sèche bien les mouchoirs sur la corde à linge
Qu'étais-je venu chercher loin des télexs
Une fortune aventureuse sur des musiques primitives
Le soleil des sauvages m'éclairait sombre merde
Leurs rires édentés, leurs nez ronds et leurs rites
Sonnaient un peu moins creux qu'au métro parisien
Et j'apposais ma marque sur leurs masques d'esclaves
Comme on pisse à coups de ski sur la neige du jour
Quand elle est apparue. Putain?
Marilou, Marilou, écoute-moi
Voici les perles, les bijoux
De la poésie plus ou moins officielle de mes vingt ans passés
De mes soirées diapositives
Mon coeur parfois blessé mais jamais circoncis
Voudrait comme à l'hôtel
Ou comme chez maman
Dormir nonchalamment à l'ombre de tes seins.
Elle ne s'est pas donné la peine de rire
Et mon orgueil piqué redoubla de pavanes
J'ai dansé comme on danse quand on ne danse pas
En usant du poignet
Sur un carnet de chèques
J'avais la belle vie qui là-bas ne vaut rien
On n'est pas sérieux quand on a 17 boys
Le V de la victoire c'est les doigts dans la prise.