jeudi 6 janvier 2011

Marilou.

Cette ispice di counnasse au fond du trou
Nous faisait bander comme des barreaux d'échelle
Mais tout a un prix quand on paie en monnaie de singe
Et on sèche bien les mouchoirs sur la corde à linge
Qu'étais-je venu chercher loin des télexs
Une fortune aventureuse sur des musiques primitives
Le soleil des sauvages m'éclairait sombre merde
Leurs rires édentés, leurs nez ronds et leurs rites
Sonnaient un peu moins creux qu'au métro parisien
Et j'apposais ma marque sur leurs masques d'esclaves
Comme on pisse à coups de ski sur la neige du jour
Quand elle est apparue. Putain?
Marilou, Marilou, écoute-moi
Voici les perles, les bijoux
De la poésie plus ou moins officielle de mes vingt ans passés
De mes soirées diapositives
Mon coeur parfois blessé mais jamais circoncis
Voudrait comme à l'hôtel
Ou comme chez maman
Dormir nonchalamment à l'ombre de tes seins.
Elle ne s'est pas donné la peine de rire
Et mon orgueil piqué redoubla de pavanes
J'ai dansé comme on danse quand on ne danse pas
En usant du poignet
Sur un carnet de chèques
J'avais la belle vie qui là-bas ne vaut rien
On n'est pas sérieux quand on a 17 boys
Le V de la victoire c'est les doigts dans la prise.

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