mercredi 3 août 2011

Je ne sais plus quoi dire
Je n'habille plus les morts
Je lis des poèmes de mort japonais
Dans mes jeux vidéo
"Ludique"
Des sauterelles
Enterrées dans des boîtes d'allumettes
Paypal
J'aimais les cerisiers, les jacarandas
La neige sur mes tours qui n'étaient pas à moi
Il me reste le temps perdu
"Son parfum sur l'oreiller"
Ses pieds nus sur les planches
Mon coeur et ma guitare qui se soutenaient l'un l'autre
En mangeant quelques miettes d'histoire
L'effort de les ramasser
Je ne l'ai jamais fait
Je ne le ferai jamais
Elles me tombent dans la main
Dans les yeux
Dans la bouche
C'est facile de se souvenir
Difficile d'oublier
Quand on a voulu vivre
Tu aimes encore
La confiture et la campagne
Tu ne te souviens de rien
Et je ne comprends pas
Je préfère mes regrets à l'oubli
Et je n'y peux rien
Je ne peux pas effacer
Sauf à m'effacer moi-même
J'aimerais bien, parfois
Mais je reste là.

2 commentaires:

  1. Heureusement, il y a Coltrane.

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  2. ouzo
    amer,
    et vent
    debout
    à la lueur d'un réverbère
    heureusement, il y a
    un peu de lumière

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