vendredi 29 octobre 2010

Famadihana.

Il y avait des carcasses de zébu pendues à la varangue, du whisky importé caché sous les bidons d'alcool de manioc. Nous étions cinq dans la tente à deux places, serrés aussi chauds que les morts dans la tombe, et nous avons fait la fête assez fort pour les réveiller avant d'aller leur rendre visite, mamangy, raiamandreny, ela tsy nandevenako anao aba... (je viens rendre visite, parents, cela fait longtemps que je ne t'ai pas enterré, père).

J'ai des photos quelque part. Je les ai laissées à leur place, qui n'est pas avec moi. Je n'emporte que moi, souvent, sans y penser. Je suis ce que les gens que j'aime ont légué au monde.

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