vendredi 8 octobre 2010

Neun und neunzig luftballons

Ignorants en vessies et en lanternes, confondus avec des rognons et des LEDs, j'en profite pour affûter, à 15° sur le fusil, mon profil en biseau, pour trancher à coups précis dans le bout de gras, celui qu'on taille à la taille (ô verve drue des barbes roussies aux bivouacs) des demi-déesses qui valent une pinte à deux.
On le dira au microphone qu'il fut, tour à tour, et survolant ses antécédents (caca- pipi, papa-maman, quel ennui): homme, et chien de pleines lunes.
Oyez, gentes, puisque gens fuyates comme queues entrejambées. Oyez l'oraison d'un homme.
Tout commença par la danse, bien avant le Verbe. Bien avant la dialectique il y eut la syncope, et bien avant la syncope il y eut l'eurodance.
Au quart-d'ère de fonte des glaciers ancillaires succcédèrent les temps anciens de Glen Medeiros, les premières amphores qu'on tenait par les anses. Et puis les premières tasses qui finirent en P. Quelques manuscrits subsistent au fond des tiroirs, parfumés de bouteilles entières de "Démon", qui continuent de nous dire : "Je t'aimerais (sic) toujours" un soir de 1999.