samedi 16 octobre 2010

O verve chenue des radoteurs, tu n'es qu'un ancien combattant qui mendie sa cotise. Et comme ça les sales cons se transforment en Santa quand tous les témoins de leurs méfaits sont enfin morts et enterrés. Il faudra bien qu'un jour on interdise la barbe. Il faudra bien qu'un jour je n'aie plus à pardonner. C'est en bonne voie. Nous étions mille et cents et il n'en reste que, je ne sais plus, nous dirons quelques-uns. Ou des moitiés (ceux qui sentaient pas bon).

"Et s'il n'en reste qu'un, je lui souhaite bonne chance".

Il y avait la lumière bleue, les guitares cheap, ne manquaient que deux ou trois uniformes et un "Bonsoir, Chérie". République bananière dans le trou du cul du monde. Je parlais de piazza avant de finir à l'arrière du fourgon comme pour tatouer de vérité toutes mes hâbleries passées, celles d'un bad boy de 50 kilos qui vous parle trois langues, dont deux sur le clitoris, monsieur l'agent, hommages à votre épouse. C'était pas cher payé pour trois heures de sommeil. Mon avocat ne répondait pas, il faut dire que je ne l'avais même pas appelé. Il faut vous dire aussi, Monsieur, que chez ces gens-là on en a bu d'autres. On a vécu comme on ne vit plus, avec panache, pour ne pas dire ganache, et autres sucreries. Ha la la, ma bonne dame, je vous parle d'un temps... Je ne vous dis que ça!